[Notes]

1 WHITE, Lionel, Le démon d'onze heures (Obsession), coll. Série noire, n° 803, N.R.F., Gallimard, Paris, 1963.
2 ibidem, p. 33
3 ibidem, p. 55
4 ibidem, pp. 56-57
5 ibidem, p. 20
6 ibidem, p. 21
7 ibidem, p. 22
8 ibidem, p. 30
9 ibidem, p. 28
10 ibidem, p. 32
11 ibidem, p. 77
12 ibidem, p. 77
13 ibidem, p. 185
14 GODARD, Introduction à une véritable histoire du cinéma, pp. 143-144

15 WHITE, idem, p. 39
16 ibidem, pp. 40-42
17 ibidem, pp. 42-43
18 IONESCO, Eugène, Notes et contres-notes, Idées, N.R.F., Gallimard, Paris, p. 49
19 AUMONT, Jacques, «Godard peintre», in Revue belge du cinéma, «Jean-Luc Godard», n° 22-23.
20 WHITE, Le démon de onze heure, p. 125
21 ibidem, p. 121
22 ibidem, pp. 103-104
23 Ainsi la princesse Aïcha est une personne réelle. Et, selon Jacques Rozier, la scène du taxi dans À bout de souffle aurait vraiment eu lieu, etc...

24 Idem, Introduction à une véritable histoire du cinéma, ed. Albatros, coll. Ca/cinéma, 1986, Paris, p. 44

25 PRÉVERT, Jacques, «Lanterne magique de Picasso», in Paroles, Gallimard, Le livre de poche, 1964, Paris, p. 240
26 FAURE, Elie, Histoire de l'Art, L'Art moderne I, Gallimard, Le Livre de poche, 1971, Paris, p. 167
27 DELEUZE, Gilles, «Trois questions sur Six fois deux», Cahiers du cinéma, n° 352, octobre 1983, in Pourparlers, Editions de minuit, 1990, Paris, pp. 64-65
28 BUACHE, Freddy, Le cinéma français des années 60, coll. les classiques du cinéma, ed. Cinq continents/Hatier, Lausanne, 1987, pp. 146-147
29 LAFFONT et BOMPIANI, Dictionnaire des Personnages, ed. Robert Laffon, Coll. Bouquins, Paris, 1994.
30 Fred serait alors Arlequin : l'homme aimé de Colombine, en mouvement, le danseur...
31 BENVENISTE, Emile, Problèmes de linguistique générale I, chapitre XX, Tel, Gallimard, Paris, 1966, pp. 251-257

32 AUMONT, «Godard peintre», in La revue belge du Cinéma, n°22-23
33 RENOIR, Auguste, propos rapportés par G.Coquiot, in Dictionnaire de citations françaises Tome 2, Les usuels du Robert, Robert, Paris, 1993.
34 GODARD, in Les lettres françaises, n°1077, 22 Avril 1965.
35 in Avant-scène Cinéma, n°171-172.
36 Godard, in Jean-Luc Godard, J.-L. Douin, ed. Rivages/Cinéma, Paris, 1994, p. 63
37 ARAGON, «Seconde lettre à Fougère», La mise à mort, coll. Soleil, Mayenne, 1965. «Quand tu dis qu'il fait beau, à quoi donc penses-tu? J'entends qu'il fait beau, c'est tout. Je n'ai de toi que cette apparence, ce voile.» p. 132 ; «A quoi bon expliquer cela, si n'est la vie autre étoffe que des rêves?» p. 132; «Et nous sommes de l'étoffe même dont les rêves sont faits...» p. 130; «Il fait beau, mon amour, dans les rêves, les mots et la mort. Et la vie? Il fait beau, mon amour, il fait beau dans la vie.» p. 133
38 idem, p. 85
39 «L'habitude et la contradiction. Et dans tout ça, le Dr Jekyll et Mr Hyde, je veux dire, à l'envers, Isidore Ducasse et le comte de Lautréamont... ça, au moins, ça exigerait un développement! N'y comptez pas.» Op.cit. p.142. Il est par ailleurs fait rapidement allusion à Stevenson dans le film: «Un bateau à voile, comme dans les romans de Stevenson».
40 Aragon, op.cit., p. 88
41 Ferdinand serait-il donc le «je» et Pierrot le «moi»?

42 ARAGON, «Qu'est-ce que l'art, Jean-Luc Godard», Les lettres françaises, Septembre 1965.
43 LAFFONT et BOMPIANI, Dictionnaire des Personnages, ed. Robert Laffon, Coll. Bouquins, Paris, 1994.
44 CÉLINE, Louis-Ferdinand, Guignol's band I et II, Folio Gallimard, Paris, 1988, p. 345
45 ELUARD, Paul, Premiers poèmes, «Mon Pierrot», in Oeuvres Complètes II, La pléïade, Gallimard, Paris, 1968, p. 733. Godard, qui venait de finir Alphaville où Eluard était très présent, connaissait peut-être ce recueil. Une phrase du film, «La vie est peut-être triste, mais elle est toujours belle», semble se faire l'écho d'un vers de «La déclaration de Pierrot» issu du même recueil: «Ma vie est terrestre, mais belle.»
46 idem, p. 284
47 GODARD, «Pierrot mon ami», in Godard par Godard, Les années Karina, coll. Champs Contre-Champs, ed. Flammarion, Paris, 1990, p. 105

48 Leurs prénoms même semblent confirmer cette interprétation de FRED double de FERDinand, de plus le frère d'Arthur avait pour prénom Frédéric.
49 RIMBAUD, Une saison en enfer, Paris, GF Flammarion, 1989, p. 107
50 Ibidem, p. 120
51 Idem, «Lettre à Georges Izambard, 13 Mai 1871», Poésies, Paris, GF Flammarion, 1989, p. 137
52 Idem, «Lettre à Georges Izambard, 25 Aout 1870», Poésies, Paris, GF Flammarion, 1989, p. 215
53 A l'image un tableau de Van Gogh, Café de nuit (1888), apparait en insert.
54 RIMBAUD, «Le bateau ivre», in Poésies.
55 Extrait de «Llanto por Ignacio Sanchez Mejias».
56 RIMBAUD, Une saison en enfer, GF, pp. 122-123
57 GODARD, in Cahiers du cinéma N° 172.

58 L'emploi du mot «moderne» par Rimbaud a souvent été mal compris, il ne signifie pas «contemporain» mais «à la mode», d'où son goût pour la littérature «démodée». (voir sur ce point, J.P.Bobillot, «Rimbaud moderne? Absolument!», in Impressions du Sud n°29, Aix-en-Provence, Juillet 1991.) La littéraure «à la mode» est présente dans le film à travers les allusions à Sagan, mais la plupart des livres cités venaît juste de paraître (La mise à mort d'Aragon, Guignol's band II de Céline...)
59 Voir à ce propos l'article déroutant du jeune «Hans-Lucas» Godard en Septembre 1952 «Défense et illustration du découpage classique» in Cahiers du cinéma n°15 repris in Godard par Godard, les années Cahiers, pp. 58-65
60 WUILLEUMIER, Marie Claire, La forme et le fond, in Etudes cinématographiques, Jean-Luc Godard, au-delà du récit, ed. Lettres modernes, Paris, 1967,p. 26
61 Voir infra, III, Les mots, Au pied de la lettre.
62 Célebre slogan d'Esso or ils sont dans une station Total, l'impossibilité viendrait-elle de là? Par ailleurs un plan plus tardif isolera les lettres SS de ESSO.
63 Cadavre dont on ne comprend le rôle qu'en lisant Le démon d'onze heures (Obsession) de Lionel White, cf. infra I, 4.
64 Pierrot écrira sur son journal: «Marianne-Mer-Arianne-Ame-Arme», Marianne est donc Arianne, celle qui guide, certes, comme les haleurs, mais elle le guide vers la sortie du labyrinthe, vers la liberté, vers la mer, autre composante de son nom.

65 M.C. Wuilleumier, dans l'article cité, pp. 26-27, est d'un avis contraire mais plus interessant pour les rapprochements avec Rimbaud. Toutefois cette interprétation plus pessimiste ne semble convenir si l'on considère Marianne seulement comme une facette de l'âme de Ferdinand, et cela malgré certains écrits de ce dernier.
66 cf. p.4 de couverture du Démon d'onze heures.
67 C'est en fait une citation de Lénine déjà présente dans À bout de souffle.
68 Sur ce remaniement, cf. J.P. BOBILLOT, «Le clinamen d'Arthur Rimbaud», in Rimbaud 1891-1991, Actes du colloque d'Aix-en-Provence et de Marseille, 6-10 novembre 1991, Honoré Champion Editeur, Paris, 1991.

 

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